Innover : changer, introduire quelque chose de nouveau
Les organisations vivantes sont sans cesse à l’écoute de leur environnement que l’on qualifie de VUCA (Volatile-Uncertain-Complexe-Ambigu). Alignées avec leur raison d’être, elles misent sur les intelligences collectives et émotionnelles pour se réinventer au jour le jour. Ainsi, le travail n’est plus enfermant mais ouvre constamment de nouveaux horizons à explorer dans la coopération. Et si un problème se pose, il est analysé sous plusieurs angles en fonction des diversités qui composent le collectif, quelles soient culturelles, liées à l’âge, au genre, aux orientations personnelles, aux bagages éducatifs, … cette façon de faire augmente la gamme des approches possibles. Il en résulte une plus grande efficacité dans la résolution de problèmes et la création d’une culture organisationnelle naturellement orientée vers l’innovation.
L’innovation managériale se met en œuvre par une évolution quasi constante des postures et des pratiques des managers qui sont aujourd’hui de véritables performeurs ultra polyvalents. On ne manage plus comme il y a 5 ans à peine. Aujourd’hui, la verticalité doit habilement se conjuguer avec l’horizontalité, l’engagement professionnel doit s’équilibrer avec la préservation de la sphère personnelle. L’organisation de demain ne se dessine plus seul ou en petit groupe de décideurs mais avec le concours de chacune et chacun de ses membres à la responsabilité singulière, à travers une véritable coopération qui ne se contente plus d’être affichée, mais qui se met véritablement en œuvre en parfaite congruence. Ainsi, quand chaque partie prenante d’une organisation éprouve le sentiment d’être à sa juste place, en confiance, au service d’un but collectif, la performance est au rendez-vous.
En résumé, on pourrait emprunter au principe de subsidiarité afin d’illustrer un des piliers des nouvelles pratiques managériales qu’est la co-responsabilité. Chaque partie met en œuvre la responsabilité qui lui revient dans l’organisation, celle pour laquelle il est le premier concerné et le plus compétent. Ceci implique que le pouvoir décisionnel et en conséquence le pouvoir d’agir n’est plus soumis à la validation et au contrôle mais à la confiance et au partage. Il s’agit de renouveler nos postures et notre état d’esprit au profit de relations matures et non oppressantes ou infantilisantes. De ce renouvellement découlera naturellement des façons d’être et de faire ensemble innovantes, pour un véritable partage des réussites mais aussi des échecs qui seront alors perçus comme des apprentissages collectifs vers plus de performance.
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