Préalable indispensable à toute action d’accompagnement, l’entretien de cadrage aura pour objectif de décrire avec le plus de précision possible le contexte d’intervention demandé par le client : la problématique ou situation à faire évoluer, les objectifs, le périmètre d’action, les ressources, les obstacles, le public concerné, les échéances. Le recueil des attentes viendra compléter cette première étape. Il permet à la fois d’impliquer le sujet ou le groupe en amont du processus mais aussi de proposer un contenu au plus près des demandes et des besoins. Ce recueil peut se mettre en œuvre via un questionnaire préalable, lors d’une rencontre avec la personne concernée ou l’une des parties prenantes de l’organisation. Dans le cadre d’une intervention plus conséquente un audit plus poussé auprès des acteurs dans l’environnement professionnel pourra également se mettre en place si nécessaire.
Et l’intention … ou la motivation profonde en lien avec sa volonté d’évolution, son système de valeurs et sa raison d’être qui pousse le sujet ou le groupe à se mettre en action vers son objectif. Bien définir son intention conduit la dynamique d’évolution à agir en profondeur au-delà même du simple objectif à court terme.
Il vient poser le cadre définitif de l’intervention, en accord avec chacune des parties, basée sur l’entretien de cadrage et les attentes des protagonistes. Il est complété du cadre déontologique lié à la posture de coaching et du tarif de l’accompagnement.
1. Pluriels, Flexible, évolutif et à l’écoute
Je vous propose d’animer des formats d’intervention pré-construits par mes soins mais également de mettre en œuvre des formats innovants que nous pouvons co-construire ensemble en fonction de votre demande ou de la problématique à traiter. Par ailleurs, nous pourrons faire appel si besoin aux techniques de co-développement et d’analyse de pratique. Dans sa globalité, la démarche utilisée ici prend appui sur les principes de l’animatique de groupe (De Visscher – 2001).
2. L’écoute active des individus et des collectifs permet des formats d’intervention flexibles et évolutifs, capables de s’adapter aux attentes et aux évolutions des sujets en cours de processus si cela est nécessaire. Il s’agit ici de ne pas rester figé dans une démarche qui se veut évolutive et s’inscrit dans le flow de celle ou celui qui réceptionne un objet de formation ou de transformation personnelle. Le sujet se place ici comme acteur à part entière du processus. Il est ainsi plus à même d’intégrer par la coopération et la co-construction permanente de son propre parcours.
3. Dynamiques, mes propositions d’interventions auprès des individus et des collectifs se veulent en mouvement. L’idée ici est de sortir des cadres d’intervention traditionnels pour transmettre des compétences ou des connaissances en mettant les sujets en dynamique corporelle de façon régulière tout au long du processus d’intervention. Il s’agit d’emprunter ici à la théorie de la cognition incarnée qui considère que l’esprit doit être compris dans le contexte de son corps (le « contexte sensorimoteur »), et de l’interaction de ce dernier avec l’environnement. Cognition incarnée : un point de vue sur les représentations spatiales Léo Dutriaux, Valérie Gyselinck – cairn.info – Ainsi le sujet mis en dynamique au bon moment reste alerte, il entretient son niveau d’attention et d’intégration, par le corps et l’esprit relié, incarné.
4. Le jeu représente un support d’apprentissage collectif extrêmement efficace pour stimuler créativité, cohésion, coopération et intégration. Jeu de rôle, théâtre forum, carte de dynamiques de groupe, jeu de plateau coopératif,… autant d’outils ludiques mis au service de l’acquisition actives de compétences.
5.Inspirer les participants par une posture en congruence avec les propos, un positionnement à la fois humble et confiant, à la même hauteur que les personnes accompagnées, valorisant et encourageant.
6. Co-produit grâce à l’intelligence collective
Il s’agit d’ouvrir le champs des possibles en ne se limitant pas à ses propres théories ou connaissance en d’autre terme innover par la coopération et l’expérimentation à la façon du «learning by doing together». Chacun peut être un levier d’émancipation car si on se met à deux, ce n’est pas parce que l’un serait incapable mais parce que personne ne peut apprendre seul ni grandir seul ou se construire seul, c’est toujours un travail en interaction avec les autres.
7. Situé dans le non savoir, le non jugement, l’accueil
Laisser sa carte du monde de côté pour accueillir pleinement la parole et la représentation de l’autre. Pas de solution toute faîte, pas de théorie à dupliquer mais une co-construction d’intelligence, adaptable, flexible, agile pour ajuster sans cesse le contrat de coopération en fonction des avancées vers l’objectif, orienter ensemble vers la solution.
8. Porté par la Communication Non Violente
La CNV est à la fois un outil de communication et une méthode extrêmement efficace qui peut s’utiliser dans la résolution de conflit mais également dans des espaces de coopération, facilitant l’harmonie et le respect de chaque individualité au sein du groupe. Cette façon de communiquer permet d’améliorer l’efficacité de la relation d’accompagnement, combiné avec les techniques de coaching individuel ou de groupe. Elle permet de défaire le sujet de représentation supposée de l’autre et de ses actes, favorisant une meilleure compréhension mutuelle. Elle contribue à positionner l’individu en sécurité en lui permettant d’exprimer ses besoins et ses ressentis dans le respect de lui-même et le respect de l’autre.
Le feedback ou retour d’expérience permet au sujet ou au groupe de formuler précisément ses prises de conscience, ses avancées par rapport à son objectif, ses points d’efforts, ses nouvelles attentes et ce avec quoi il repart de la séance. Cette dernière étape du processus est la phase finale d’intégration. En effet, cette première prise de recul à chaud facilite l’assimilation de nouveaux comportements, de nouvelle façon de voir la situation initiale. Elle sera réalisée in situ et pourra être complétée d’un questionnaire transmis aux personnes concernées quelques jours après l’intervention. Elle peut être accompagnée du plan d’action afin de formaliser ce que le sujet devra mettre en œuvre pour poursuivre et atteindre son objectif ou sous-objectif. Cette phase finale permet également de vérifier la juste compréhension, collective dans le cadre d’un coaching de groupe, des éléments de connaissances et de compétences transmise par l’intervenant qui sera par ailleurs attentif aux retours d’expérience non-verbaux. Il s’agit également de valoriser à l’instant T les évolutions visibles que le processus a engendré afin de nourrir l’estime de soi et la capacité à observer ses propres ressources et potentiels. Le feedback pourra être accompagné d’une mesure d’impact à moyen ou long terme selon des critères préalablement définis. Il s’agira ici de rendre compte des évolutions constatées, attendues ou non-attendues, dans les comportements ou les résultats des bénéficiaires de l’intervention au sein de l’organisation ou dans leur environnement personnel.
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